Le syndrome de l’imposteur est un sentiment assez commun et également tabou. Pourtant, peu de personnes y sont étrangères, et encore moins à l’abri. Il s’agit de cette impression de ne pas être à sa place, ou plutôt de ne pas avoir mérité sa place, celle de sentir que ceux qui nous entourent sont meilleurs, plus qualifiés. Pour certains, ce sentiment peut devenir lancinant au point de les amener à douter constamment de leur talent. Il est là, et maintenant, on doit s’en défaire. Ce qui n’est pas toujours facile.
Définition du syndrome de l’imposteur
Selon le site de Passeport santé, le syndrome de l’imposteur se définit comme étant «une forme de doute maladif chez les personnes qui en sont victimes. Ces doutes les incitent à nier la propriété de tout accomplissement, qu’il soit professionnel ou privé.
Selon cette théorie, les victimes ont donc tendance à rejeter systématiquement le mérite lié à leurs travaux et attribuent leurs succès à des éléments extérieurs comme la chance, le travail acharné, leurs relations, certaines circonstances exceptionnellement favorables…».
Cela vous semble familier? Beaucoup d’écrivains sont accablés par ce trouble. Certains en viennent même à ne pas être capables d’apprécier leur propre succès et aussi à croire qu’ils n’ont pas leur place dans le milieu où ils évoluent.
L’Association médicale canadienne explique que le syndrome de l’imposteur se manifeste de plusieurs façons, notamment :
- Refuser des possibilités qui s’offrent à eux parce qu’ils ne croient pas être qualifiés;
- Banaliser leurs réussites;
- Se surpréparer et dépasser les objectifs;
- Faire de l’autosabotage.
En voulant être à la hauteur, nombreuses personnes tentent alors de se surpasser en passant, par exemple, une quantité impressionnante d’heures à perfectionner leur manuscrit. Si ce comportement n’est pas mal en soi, il importe de savoir quand s’arrêter, de prendre du repos, car cela peut mener au surmenage, à une forme d’épuisement.
Les écrivains peuvent également nier que leur succès en est un réellement, en se comparant aux réussites d’écrivains encore plus accomplis. D’un autre côté, la peur peut paralyser certains auteurs qui auront tendance à faire de l’autosabotage, par exemple en procrastinant dans leur écriture, un processus qui peut parfois être bénéfique, mais tout de même risqué.
Les impacts du syndrome de l’imposteur
Dans un article publié sur Radio-Canada, on mentionne que le syndrome de l’imposteur est le moteur qui peut nous forcer à nous comparer à des modèles inatteignables tels que les artistes les plus reconnus dans notre domaine ou les spécialistes les plus éminents de notre métier. Ainsi, la comparaison n’en est que plus douloureuse et le sentiment d’imposture plus marquant.
Ce qui étonne, c’est que c’est environ 70 % de la population qui serait atteint du syndrome de l’imposteur, au moins une fois dans leur vie. Ce sentiment ne touche évidemment pas seulement les écrivains. Il peut arriver au travail, on le voit dans plusieurs secteurs d’activité, notamment le monde académique et médical. Ça arrive aussi beaucoup dans le domaine des arts, ça peut même arriver au sein d’une relation. C’est donc un fléau des plus répandus, mais la question demeure : comment peut-on y remédier?
Remédier au syndrome de l’imposteur
Le site Psychologies met de l’avant 5 façons de se départir du syndrome de l’imposteur :
- Accepter que nous en sommes victime;
- Faire taire sa voix intérieure;
- Conserver des traces de ses succès;
- Éviter la comparaison avec autrui;
- Abandonner la course à la performance.
En prenant conscience de ce sentiment ainsi que des propos négatifs que l’on porte à son égard, il devient plus aisé par la suite de s’en défaire. Les petits succès comme les grands méritent d’être accueillis, que ce soit l’atteinte d’un l’objectif tel que celui d’écrire un petit paragraphe dans une journée ou encore un retour positif d’un bêta-lecteur à propos de certains passages de son manuscrit. Ce processus peut être positif, surtout s’il est pris avec du recul et un grain de sel car, malgré les critiques, il faut continuer de croire en son histoire et son talent.
Il va sans dire que c’est plus simple à dire qu’à faire. Particulièrement dans le monde de l’écriture, où il peut devenir si facile de comparer ses œuvres, son travail et son impact avec celui d’autrui.
Reste que l’art est quelque chose de tellement subjectif, une autre façon de remédier à ce sentiment, c’est bien sûr de se rappeler que tout le monde y a une place. C’est dans la diversité de création que l’art fructifie. Et puis, si vous avez la passion d’écrire, vous avez votre place.
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Puisque vous envisagez de faire parvenir votre manuscrit aux éditeurs, la première chose à faire est de vous demander si votre texte est vraiment PRÊT à leur être soumis et, en second lieu, à quelles maisons d’édition il convient de vous adresser.
Si vous êtes trop pressé d’entreprendre vos démarches éditoriales, il est possible que vous commettiez des impairs et que vous nuisiez, ce faisant, à vos chances d’obtenir une réponse favorable.
Il importe par conséquent de prendre le temps de considérer les principales raisons pour lesquelles les éditeurs refusent des manuscrits afin de vous assurer, dans la mesure du possible, de les éviter.

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