Le syndrome de la page blanche vient de vous happer. Vous faites face à un blocage d’écriture. L’impression de manquer d’imagination, de n’avoir plus rien à dire, de vous être engagé sur une fausse piste, de devoir jeter votre manuscrit à la poubelle et d’être contraint de tout recommencer commence à vous hanter. Vous avez soudainement l’impression de n’être pas à la hauteur de votre projet, de n’être pas fait pour l’écriture, de n’avoir pas assez de talent. Vous n’êtes pas seul. La plupart des écrivains ont déjà subi, un jour ou l’autre, une période d’écriture moins productive pendant laquelle ils se sont sentis quelque peu découragés.
La panne d’inspiration
Le manque d’inspiration est un moment très difficile à traverser pour un écrivain. Par la force des choses, lors d’un blocage d’écriture, le manuscrit est mis de côté, durant un temps indéterminé, ce qui reporte inéluctablement le jour de son achèvement. Par conséquent, afin de vous aider à lutter contre la panne d’inspiration, voici quelques astuces qui vous seront très utiles dans le but de permettre malgré tout l’avancement de votre projet et éventuellement relancer l’écriture.
1. Relire ce qui est déjà écrit
Pas question d’interrompre votre discipline d’écriture quotidienne! C’est sacré. Au contraire, il importe de maintenir cette routine. Cela dit, consacrez cette fois ce temps à la relecture de ce que vous avez écrit jusqu’ici.
Cette tâche vous permettra de vous assurer que le déroulement de l’histoire est efficace et que chaque scène est pertinente. Qui plus est, elle permettra également de bonifier le texte, de peaufiner les ambiances, de couper dans les redondances et le superflu.
D’autre part, cette relecture vous offrira l’occasion de procéder à quelques petites corrections orthographiques, grammaticales et syntaxiques. Ainsi, votre texte ne prendre pas la poussière malgré votre blocage d’écriture. Il bénéficiera chaque jour d’un degré de perfectionnement supplémentaire. Il y a par ailleurs fort à parier que cette relecture fasse émerger de nouvelles idées…
2. Classer vos notes
Si vous sentez que vous avez besoin de prendre du recul, face au texte, pourquoi ne pas profiter de cette pause d’écriture pour mettre un peu d’ordre dans vos notes ? La reconsidération de ces dernières permettra de faire émerger dans votre esprit de nouvelles associations d’idées. Vous en profiterez alors pour noter des réflexions qui pourront relancer l’histoire que vous avez du mal à écrire.
3. Poursuivre vos recherches lors d’un blocage d’écriture
Vous pouvez aussi profiter de ce moment pour approfondir vos recherches. La découverte d’éléments complémentaires fera surgir de nouvelles idées, sinon ces notes additionnelles vous aideront à perfectionner les séquences descriptives de votre texte. N’oubliez pas que plus vous maîtriserez votre sujet, plus l’écriture s’en trouvera facilitée !
4. Lire ou visionner des films sur la même thématique
Certains écrivains ont tendance à croire qu’il vaut mieux, en période d’écriture, s’éloigner de toute influence extérieure afin de ne pas « contaminer » ses écrits. Pourtant, la lecture ou le visionnement de films peuvent servir à approfondir votre réflexion, à vous faire voir les choses différemment, à faire émerger de nouvelles idées. Ce n’est donc peut-être pas à négliger…
5. Se reposer, prendre l’air !
Et puis pourquoi pas, tout simplement, prendre une pause (de quelques heures, quelques jours, quelques semaines) et se changer les idées ? Ne vous taxez pas tout de suite de vilaine procrastination! Il ne faudrait pas croire que c’est forcément du temps perdu. Pendant ce temps, votre inconscient continue de réfléchir à ce projet d’écriture en dormance… et quand vous reprendrez place derrière le clavier, votre esprit sera reposé, frais dispo, prêt à reprendre là où il avait laissé son travail.
Le blocage d’écriture ou le syndrome de la page blanche
Nous ne sommes pas des robots. Certains jours nous sont plus favorables que d’autres, et c’est normal. Soyez indulgent envers vous-même et accordez-vous le droit de ne pas être toujours au maximum de vos capacités physiques et mentales. Le syndrome de la page blanche (que l’on appelle aussi « leucosélophobie« ) fait partie de la réalité de l’écrivain et il importe d’apprendre à l’apprivoiser afin de pouvoir éventuellement le surmonter.
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Il existe une manière professionnelle de mettre en forme son manuscrit au moment de faire parvenir celui-ci aux éditeurs. Il s’agit d’une convention, dans le milieu de l’édition traditionnelle, qui définit la mise en page considérée comme étant standard.
Le texte doit être mis en valeur et, pour ce faire, rien de mieux qu’une présentation de manuscrit épurée, dépouillée du superflu.
Évitez les erreurs de débutants! Présentez votre manuscrit de façon professionnelle.

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